1919 Quelque Iris Nouveaux Revue Horticole
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QUELQUES IRIS NOUVEAUX
QUELQUES IRIS NOUVEAUX
Iris John Wister (I. aurea x fulvala.) En 1910, M. Dykes de Godalming présentait à la Société d'Horticulture de Londres, sous le nom d'iris fulvala, un métis provenant du croisement de I'Iris fulva par I’Iris hexagona Lnmancei. L'Iris fulva qui est originaire du Sud des États-Unis, a des Heurs un peu petites d'un coloris rouge terre cuite, unique dans le genre. Les Heurs de l'Iris hexagona Lamancei, originaire de l’Arkansas, sont grandes et d’un joli pourpre bleuté. Celles du fulvala sont nettement intermédiaires entre les deux. Le pourpre rougeâtre domine saut au centre qui est jaune.
Comme beaucoup d’ « Apogons », il se léconde lui-même. Les graines qui ressemblent beaucoup à celles du fuiva ne germent que 6 à 10 mois après avoir été semées.
Les plantes (jui en proviennent reproduisent en général l'Iris fulvala, cependant quelques-unes montrent une tendance à se rapprocher de l'hexaçjona Lamancei. Le pourpre bleuté remplace le pourpre rougeâtre et l’extrémité des segments externes est devenue plus pointue. J’ai croisé en 1916 l'Iris aurea par fulvala. Bon nombi’e de graines germèrent et un des semis a fleuri cette année pour la première fois. Cet hybride du second degré a conservé le port et le feuillage de l’aurea.
La Heur est grande, lo cen-
timètres de largeur les segments étant étalés.
Les étendards sont mauve bleuté avec une
large veine centrale d’un jaune assez vif.
Les segments externes ou labelles, larges
d’environ 1 centimètre, s’étalent brusque-
ment ou milieu de leur longueur en formant
un ovale de 1 centimètres de long sur 3 de
large. Dans la partie étroite, la couleur est
jaune vif réticulé de pourpre; dans 1 h partie
ovale, le mauve bleuté domine sur la face
supérieure, la face inférieure est jaune pâle.
La culture n’a rien de spécial, il faut cepen-
dant tenir compte que les Iris fuiva et hexa-
(jona Lamancei qui ont fourni un des parents,
sont demi-aquatiques.
Cet Iris est dédié à M. John Wister, de
Philadelphie, un grand amateur d'iris.
Hybrides d’iris tectorum.
h' Iris leclorum, avec sa crête fortement
accentuée sur les segments externes, a
depuis bien longtemps attiré l’attention
pour son emploi dans l’hybridation. Tous
les essais restèrent infructueux jusqu’à 1910.
A (U'tte époque, M. Dykes obtint la Horaison
d’un semis issu du croisement de l’Iris Cien-
Çjialli du groupe des « Pogoniris » avec
VIris tectorum qui, lui, est classé parmi les
« Evansia ». 11 l’appela I. Loptec. 11 porte les
traces bien marquées de son parentage. Les
segments externes ont à la fois la crête du
tectorum et la barbe jaune brunâtre du Cien-
(jialli. Malheureusement, la plante est déli-
cate et peu florifère.
En 1018, j’ai obtenu un hybride analogue
entre I. Edma, du groupe des « Pallida »,
et tectorum. Sur i i plantes une seule a fleuri.
Elle est voisine de 1’/. Loptec, mais le coloris
est plus vif et la crête mieux accusée. Elle
ne paraît pas plus vigoureuse.
En 191G, j’ai c.vo\?,é V Iris pallida daimatica
avec le tectorum. Sur -i plantes, une seule a
fleuri cette année. Le coloris de la (leur est
bien intermédiaire entre ceux des parents,
mais il faut beaucoup de bonne volonté pour
retrouver trace de la crête du tectorum sur
les segments externes. Peut-être les 3 autres
plantes qui n’ont pas fleuri donneront-elles
un meilleur résultat.
Cet échec ne doit pas décourager. Si en
croisant 1’/. tectorum avec les diverses varié-
tés du commerce appartenant aux groupes
des germanica neglecta, amœna, on n’obtient
jamais de graine, il en est autrement avec
le groupe des pallida. Le champ est encore
assez vaste pour espérer obtenir des semis
intéressants.
Iris Xiphium X Iris filifolia.
Un Iris Xiphium, trouv'é à l’état spontané
en Algérie, croisé avec V Iris filifolia vrai, de
Boissier, provenant de Gibraltar, a donné un ;
certain nombre de semis dont 8 ont fleuri
cette année. Le coloris et la longueur du
tube de la Heur montrent bien l’effet du j
croisement. Les plantes n’étant pas encore à I
leur complet développement, je remets la
description à l’année prochaine. !
Le nom d'iris filifolia s’applique malheu-
reusemeni à deux plantes tout à fait diflé- i
rentes. Le filifolia des catalogues horticoles
n’est qu’une variété de Xiphium à floraison
précoce et très vigoureuse. Le vrai filifolia f
de Boissier est remarquable par son coloris
d’un pourpre rouge très attirant. La macule g
orange des segments externes est entourée e
d’un halo bleuâtre tout à fait particulier. [
Cet Iris est encore rare dans les collections. I
F. Denis.
Ha!:iriic-les-Bains.
Translation:
Some New Iris
John Wister
(I. aurea x Fulvala.) In 1910, Mr. Dikes de Godalming presented to the Horticultural Society of London, under the name Iris Fulvala, a Métis from the crossing of the iris fulva by the iris Hexagona Lnmancei. The Iris fulva, which originates from the southern United States, has a little bit of a red terracotta colour, unique in the genus. The hours of Iris Hexagona demancei, originally from Arkansas, are large and a pretty bluish purple. Those of the Fulvala are clearly intermediate between the two. The reddish purple dominates jump to the center which is yellow.
Like many "Apogons", he léconde himself. Seeds that are very similar to those of Fuiva germinate only 6 to 10 months after sowing.
The plants (Jul come in general reproduce the Fulvala Iris, however some show a tendency to move closer to the Hexaçjona. The bluish purple replaces the reddish purple and the end of the outer segments became more pointed. I crossed in 1916 the Iris Aurea by Fulvala. Good nombi'e of seeds germinated and one of the seedlings bloomed this year for the first time. This second-degree hybrid retained the port and foliage of the aurea.
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For more information on historic Irises visit the Historic Iris Preservation Society at
http://www.historiciris.org/
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BobPries - 22 Aug 2018